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rechauffement climatique
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7 octobre 2015

Benzene danger pour l'environnement sous l'Heure d'été

 

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Image (19)

 

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Le benzène est classé par le CIRC comme cancérogène avéré pour l’homme (groupe 1) sur la base de leucémies observées dans des études épidémiologiques et animales.

  • L’inhalation est la voie principale d’exposition au benzène.

  • Ses sources d’émission sont les processus de combustion (dont le tabagisme), le transport routier, et les activités industrielles.

  • Entre 5 et 18% des leucémies seraient dues à une exposition professionnelle au benzène. Les employés les plus exposés sont ceux travaillant dans la fabrication, le transport ou l’utilisation de benzène, dans l’utilisation de carburants automobiles, et ceux manipulant du benzène pur (laboratoires).

  • Les tableaux 4 du régime général et 19 du régime agricole reconnaissent (avec d’autres maladies hématologiques) les leucémies et le syndrome myéloprolifératif en tant que maladies professionnelles suite à une exposition au benzène.On fait souvent l'amalgame entre les hydrocarbures et les composés organique volatils (COV) qui regroupent une multitude de substances et ne correspondent pas à une définition rigoureuse. Les hydrocarbures sont les composés chimiques formés uniquement d'atomes de carbone et d'hydrogène, le plus simple étant le méthane (CH4), dont les émissions atmosphériques sont répertoriées à part, avec celles des gaz à effet de serre. L'ADEME fait cette amalgame afin de démontrer que la double heure d’été n'a pas d'influence sur l'Ozone ,le dioxyde d'azote et les COV

Malheureusement l’étude Dechau et zimermann a identifeir cette mesure comme facteur aggravant des polluantsARCHIVES NATIONALES SECTION DES MISSIONS CENTRE DES ARCHIVES CONTEMPORAINES REPERTOIRE   COTE CAC : 19940247 MINISTERE : ENVIRONNEMENT ETABLISSEMENT: AGENCE POUR LA QUALITE DE L’AIR   INTRODUCTION   L'Agence pour la Qualité de l'Air (AQA), créée par la loi n° 80-513 du 7 juillet 1980, était un établissement public à caractère industriel et commercial, sous tutelle du ministre délégué à l’Environnement. L’AQA a eu pour principales missions : Le développement et la promotion de techniques de prévention de la pollution de l'air ; Le renforcement de la surveillance de la qualité de l'air ; L’information auprès des personnes publiques ou privées, en matière de pollution de l'air. A partir de 1985, elle a perçu la taxe parafiscale sur la pollution atmosphérique, instituée par le décret n° 85- 582 du 7 juin 1985. L’AQA a joué un rôle d'expert technique auprès des industriels, des élus ainsi qu’auprès du ministère de l'Environnement qu'elle a assisté dans la préparation des réglementations, dans les travaux de normalisation et dans les relations internationales. L’agence a également coordonné l'action technique des réseaux de surveillance de la qualité de l'air et développé une banque de données sur la qualité de l'air. En 1990-1991, la fusion de l’AQA, de l’Agence française pour la maîtrise de l’énergie (voir versement 940249) et de l’Agence nationale pour la récupération et l’élimination des déchets a donné naissance à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).   a) Travaux interministériels, 1984-1989 : Commission de Développement Economie et Environnement : comptes-rendus des réunions, 1984- 1986. Comité interministériel pour les pollutions atmosphériques, 1984. "Pollution atmosphérique, production d'énergie et émissions dans l'atmosphère", groupe de travail, 1984. "Pluies acides et AQA" : compte-rendu de réunion du Conseil général des Ponts-et-Chaussées, 1989. Comité interministériel pour la qualité de la vie concernant les pluies acides, 1989. Développement et démonstration des techniques de prévention de la pollution de l'air en relation avec la prévention des pluies acides, 1984. Le contratDE PLAN Etat-Régions, réunion du Conseil général des Ponts-et-Chaussées, 1985. "Contribution des énergies à l'aménagement du territoire", 1985. "Etude sur modèle de l'influence de l'heure d'été sur la pollution photo-oxydante", 1986. "Impacts économiques pour la filière automobile et le secteur du raffinage-distribution de la réglementation antipollution", 1986. Titre du document / Document title Etude sur modèle de l'influence de l'heure d'été sur la pollution photo-oxydante = Study using a model of the effect of the hour changing-during summer on the air photochemical pollution Auteur(s) / Author(s) DECHAUX J. C. (1) ; CODDEVILLE P. ; ZIMMERMANN V. ; Affiliation(s) du ou des auteurs / Author(s) Affiliation(s) (1) Univ. sci. tech. Lille, lab. cinétique chimie combustion, Villeneuve d'Ascq 59650, FRANCE Résumé / Abstract Étude réalisée en utilisant un modèle chimique de type lagrangien, dans un cas de stagnation atmosphérique. La latitude et la longitude du lieu considéré, sur le territoire français, ont une influence sur la cinétique d'apparition de l'ozone et du P.A.N.1 (1) Nitrate de peroxyacétyle. Le passage de l'heure d'hiver à l'heure d'été entraîne une augmentation de la concentration maximale en ozone, en moyenne 10% par heure . Pour le P.A.N., les accroissements sont voisins de 35% en Heure d’été simple...     Le soleil fait grimper les températures et amène avec lui des pics d’ozone. Alors que des régions ont déjà signalé que le seuil de pics d’ozone avait été dépassé (soit 180 microgrammes par m3), certaines mesures restent à prendre. Que faut-il craindre de tels pics ? Comment s’en protéger au mieux cet été ?  L’ozone ou O₃ est une molécule instable située dans l’atmosphère, sensible à la température : plus il fait chaud, plus il y a de molécules d’ozone dans l'air. Et à l’inverse de ce que l’on pourrait croire : cette molécule n’est pas forcément mauvaise. En effet, comme le précise le site Slate, les molécules d’ozone sont présentes en altitude et sur le sol.Une protection dans l’atmosphère, un danger dans le soEn altitude, la couche d’ozone nous protège puisqu’elle filtre les rayons ultraviolets et UV-C, diminuant ainsi le risque de cancer de la peau. À l’inverse, au niveau du sol, lorsque la chaleur, les pots d’échappements et les moteurs thermiques se croisent, des molécules d’ozones sont produites en forte quantitéRésultat : cette réaction chimique donne lieu à des pics d’ozones synonymes de "pollution des beaux jours" Étude sur les gaz nitreux les scientifiques découvrent une nouvelle source de pollution atmosphérique à l'acide nitreux Des chercheurs français, suisses et allemands ont mis en évidence une nouvelle source de production d'acide nitreux (HNO2). Ce gaz, précurseurs de l'ozone troposphérique, serait produit en présence de matière organique et d'oxyde d'azote. Une nouvelle étude, parue dans la revue Nature, dévoile de nouveaux mécanismes de production de l'acide nitreux (HNO2). Ce gaz est déjà bien connu et tient une place importante dans la chimie atmosphérique et particulièrement dans la pollution à l'ozone. En effet, il possède la particularité d'interagir avec la lumière et de libérer des radicaux libres (OH-). Associés aux composés organiques volatiles (COV), ces radicaux participent à la production d'ozone troposphérique, polluants généralement urbains à l'origine des brouillards et des « pics d'ozone » présents dans la troposphère, couche la plus basse et la plus polluée de l'atmosphère. Jusqu'à maintenant l'acide nitreux était supposé se former principalement la nuit et être dégradé en radicaux libres par la lumière dès le lever du soleil. Grâce à de nouvelles techniques de mesure de ce gaz, plus sensibles, les scientifiques se sont rendus compte récemment qu'il pouvait se former également le jour avec des concentrations dépassant largement les prédictions calculées par les modèles numériques de chimie atmosphérique. Des chercheurs du Laboratoire d'application de la Chimie à l'Environnement de Villeurbanne (LACE, CNRS-UCBL) en collaboration avec l'Institut Paul Scherrer (Suisse) et l'Université de Wuppertal (Allemagne) viennent d'identifier les processus chimiques liés à cette production diurne. Leur étude a permis de démontrer que l'acide nitreux était produit par photo-réduction du dioxyde d'azote atmosphérique (NO2) à la surface de matière organique en décomposition (humus). Les résultats indiquent que le sol et d'autres surfaces contenant de l'acide humique produisent par photochimie des espèces réductrices qui réagissent sélectivement avec le dioxyde d'azote.  Le taux de formation d'acide nitreux relevé dans cette étude pourrait expliquer les concentrations élevées d'HNO2 récemment observées en journée et dont la photolyse compte pour 60% de la production de radicaux libres. Cette production d'acide nitreux pourrait influencer significativement la chimie des basses couches de la troposphère et ainsi changer notre description des mécanismes de pollution atmosphérique, ont expliqué les chercheurs européens. Pluies acides hno3 La formation des pluies acides Le dioxyde d'azote est formé dans les moteurs à combustion des voitures. La réaction chimique entre le dioxygène de l'air et le diazote de l'air a lieu à très haute température dans les moteurs des voitures. Première étape : transformation du dioxyde d'azote Le dioxyde d'azote réagit avec la pluie et la vapeur d'eau atmosphérique pour former de l'acide nitrique. dioxyde d'azote + eau -> acide nitrique + monoxyde d'azote [3NO2 + H2O -> 2HNO3 + NO] Seconde étape : mise en solution de l'acide nitrique L'atmosphère est donc chargé en acide nitrique qui se retrouve dans les pluies. Dans l'eau, cet acide (mis en solution) forme des ions hydrogène responsables de l'acidité des pluies, et des ions nitrates. acide nitrique (en solution)-> ion hydrogène + ion nitrate [HNO3 (en solution) -> H+ + NO3] Les effets des pluies acides sur l'environnement : Ces pluies acides dont le pH qui est de l'ordre de 4 peut atteindre 2. Les arbres sont particulièrement sensibles aux pluies acides. Leurs feuilles ou leurs aiguilles tombent prématurément, leurs racines deviennent clairsemées, leur croissance est ralentie et, la plupart du temps, ils finissent par mourir. Les pluies acides acidifient les lacs (le pH baisse). La faune et la flore disparaissent peu à peu : les poissons meurent ou ne se reproduisent plus. Les monuments ne sont pas épargnés : le calcaire et l'acier sont attaqués et un grand nombre de monuments sont actuellement en danger (le Parthénon à Athènes, la Tour de Londres...). L'eutrophisation est le phénomène d'asphyxie des écosystèmes aquatiques résultant de la prolifération d'algues, qui consomment tout l'oxygène nécessaire à la vie de l'écosystème. Ce phénomène résulte d'un apport trop riche de substances nutritives dans la rivière ou dans le lac concerné. Elles sont au centre de nombreux débats dans la lutte pour la protection de l’environnement. On a pris conscience des impacts importants de ces pluies dans l’ensemble des écosystèmes touchés.  En effet, elles ont de nombreux impacts négatifs sur les habitats naturels. C’est la pollution atmosphérique qui va empoisonner ces pluies et va ainsi contribuer fortement à diminuer la qualité de l’eau. Elles vont endommager la flore, la faune et même avoir un impact sur la santé de l’être humain. Une pluie normale est légèrement acide mais une pluie acide est comme son nom l’indique caractérisée par un pH plus acide, qui est inférieur à 5,6.  On dénombre deux polluants principaux à l’origine de ces pluies, les oxydes d‘azote et le dioxyde de soufre. Ils proviennent de la combustion du pétrole, du charbon, de carburants, d’engrais (oxydes d’azote) et de gaz (dioxydes de soufre). Les sources principales étant les centrales thermiques utilisant du charbon, les voitures et autres véhicules automobiles, et les fonderies de nickel et de cuivre. Les oxydes d’azote, qui ont pour formule NOx, sont des gaz très toxiques et très odorant. Ils sont le produit de réactions chimiques complexes, dans des conditions de température élevé, par l’oxydation de l’azote contenu dans l’air ou du carburant avec l’oxygène de l’air ou du carburant. Ces sources sont donc pour plus de la moitié les véhicules automobiles, mais aussi lesINSTALLATIONS de combustion comme les centrales thermiques par exemple. Le dioxyde de soufre, de formule SO2, est néfaste pour la santé humaine et pour l’ensemble de l’environnement. Il se forme lors de la combustion et du raffinage à partir du soufre présent dans le pétrole, le charbon et les minerais contenant du métal.  Par la suite, il va se dissoudre avec la vapeur d’eau, ainsi il va produire ainsi des acides et va interagire avec des particules et gaz contenus dans l’atmosphère. Tout cela va produire des sulfates et autres composés nocifs. Les pluies acides vont avoir des effets très néfastes sur ces écosystèmes. On peut parler d’eutrophisation qui est l’altération et la destruction d’un milieu aquatique résultant généralement d’un apport trop important de substances nutritives (azote pour les précipitations acides). Les pluies acides contenant de l’acide sulfurique et des acides nitriques vont donc s’introduire dans les cours d’eaux. Dans un premier temps, ces acides vont être détruits ou tamponnés par le bicarbonate ou autres éléments comme l’aluminium mais lorsque le taux de ces acides augmentent trop, le bicarbonate va diminuer et le sulfate va s’accumuler dans l’eau.  Le nitrate est quant à lui pour le moment absorber par les plantes. Il va contribuer à augmenter l’acidification quand les plantes et autres organismes qui le captaient vont commencer à diminuer. Le bicarbonate baissant, les eaux deviennent de plus en plus acides.C’est ainsi que les colonies d’algues vont voir leur diversité fortement décliner, il en est de même pour les plantes à système racinaire qui ne pourront plus se développer. Par contre les mousses benthiques vont se multiplier et les algues qui s’y fixent vont en faire de même.  Plus le pH va diminuer et plus la quantité d’invertébrés va diminuer également, ce qui va entrainer la diminution de la décomposition des matières organiques par les bactéries et favoriser le développement des mycètes qui vont maintenant assurer la décomposition. Il adviendra un bouleversement dans la chaine alimentaire (des espèces disparaissant) et donc par la suite une baisse de la productivité significative. Parliamentary Assembly Assemblée parlementaire Recommandation 1432 (1999)1 Respect du système des fuseaux horaires européens (Extrait de laGAZETTE officielle du Conseil de l’Europe - novembre 1999) 8. D’après certaines recherches et observations scientifiques récentes, ce décalage important et le déplacement des rythmes journaliers par rapport à l’heure de méridien qui en résulte sont à l’origine, dans ces pays, de certains effets qui affectent l’environnement, la santé et la condition physiologique et psychologique humaines. 9. Ils contribuent par exemple à une plus forte concentration dans l’air des oxydants photochimiques (dont l’ozone et le nitrate de péroxyacétyle), ce qui a des conséquences graves pour la santé des personnes vulnérables aux substances toxiques, mais aussi pour le patrimoine naturel et culturel. La directive2000/84/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 janvier 2001, ...

 

 

ARCHIVES NATIONALES SECTION DES MISSIONS CENTRE DES ARCHIVES CONTEMPORAINES REPERTOIRE   COTE CAC : 19940247 MINISTERE : ENVIRONNEMENT ETABLISSEMENT: AGENCE POUR LA QUALITE DE L’AIR   INTRODUCTION   L'Agence pour la Qualité de l'Air (AQA), créée par la loi n° 80-513 du 7 juillet 1980, était un établissement public à caractère industriel et commercial, sous tutelle du ministre délégué à l’Environnement. L’AQA a eu pour principales missions : Le développement et la promotion de techniques de prévention de la pollution de l'air ; Le renforcement de la surveillance de la qualité de l'air ; L’information auprès des personnes publiques ou privées, en matière de pollution de l'air. A partir de 1985, elle a perçu la taxe parafiscale sur la pollution atmosphérique, instituée par le décret n° 85- 582 du 7 juin 1985. L’AQA a joué un rôle d'expert technique auprès des industriels, des élus ainsi qu’auprès du ministère de l'Environnement qu'elle a assisté dans la préparation des réglementations, dans les travaux de normalisation et dans les relations internationales. L’agence a également coordonné l'action technique des réseaux de surveillance de la qualité de l'air et développé une banque de données sur la qualité de l'air. En 1990-1991, la fusion de l’AQA, de l’Agence française pour la maîtrise de l’énergie (voir versement 940249) et de l’Agence nationale pour la récupération et l’élimination des déchets a donné naissance à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME).   a) Travaux interministériels, 1984-1989 : Commission de Développement Economie et Environnement : comptes-rendus des réunions, 1984- 1986. Comité interministériel pour les pollutions atmosphériques, 1984. "Pollution atmosphérique, production d'énergie et émissions dans l'atmosphère", groupe de travail, 1984. "Pluies acides et AQA" : compte-rendu de réunion du Conseil général des Ponts-et-Chaussées, 1989. Comité interministériel pour la qualité de la vie concernant les pluies acides, 1989. Développement et démonstration des techniques de prévention de la pollution de l'air en relation avec la prévention des pluies acides, 1984. Le contratDE PLAN Etat-Régions, réunion du Conseil général des Ponts-et-Chaussées, 1985. "Contribution des énergies à l'aménagement du territoire", 1985. "Etude sur modèle de l'influence de l'heure d'été sur la pollution photo-oxydante", 1986. "Impacts économiques pour la filière automobile et le secteur du raffinage-distribution de la réglementation antipollution", 1986. Titre du document / Document title Etude sur modèle de l'influence de l'heure d'été sur la pollution photo-oxydante = Study using a model of the effect of the hour changing-during summer on the air photochemical pollution Auteur(s) / Author(s) DECHAUX J. C. (1) ; CODDEVILLE P. ; ZIMMERMANN V. ; Affiliation(s) du ou des auteurs / Author(s) Affiliation(s) (1) Univ. sci. tech. Lille, lab. cinétique chimie combustion, Villeneuve d'Ascq 59650, FRANCE Résumé / Abstract Étude réalisée en utilisant un modèle chimique de type lagrangien, dans un cas de stagnation atmosphérique. La latitude et la longitude du lieu considéré, sur le territoire français, ont une influence sur la cinétique d'apparition de l'ozone et du P.A.N.1 (1) Nitrate de peroxyacétyle. Le passage de l'heure d'hiver à l'heure d'été entraîne une augmentation de la concentration maximale en ozone, en moyenne 10% par heure . Pour le P.A.N., les accroissements sont voisins de 35% en Heure d’été simple...     Le soleil fait grimper les températures et amène avec lui des pics d’ozone. Alors que des régions ont déjà signalé que le seuil de pics d’ozone avait été dépassé (soit 180 microgrammes par m3), certaines mesures restent à prendre. Que faut-il craindre de tels pics ? Comment s’en protéger au mieux cet été ?  L’ozone ou O₃ est une molécule instable située dans l’atmosphère, sensible à la température : plus il fait chaud, plus il y a de molécules d’ozone dans l'air. Et à l’inverse de ce que l’on pourrait croire : cette molécule n’est pas forcément mauvaise. En effet, comme le précise le site Slate, les molécules d’ozone sont présentes en altitude et sur le sol.Une protection dans l’atmosphère, un danger dans le soEn altitude, la couche d’ozone nous protège puisqu’elle filtre les rayons ultraviolets et UV-C, diminuant ainsi le risque de cancer de la peau. À l’inverse, au niveau du sol, lorsque la chaleur, les pots d’échappements et les moteurs thermiques se croisent, des molécules d’ozones sont produites en forte quantitéRésultat : cette réaction chimique donne lieu à des pics d’ozones synonymes de "pollution des beaux jours" Étude sur les gaz nitreux les scientifiques découvrent une nouvelle source de pollution atmosphérique à l'acide nitreux Des chercheurs français, suisses et allemands ont mis en évidence une nouvelle source de production d'acide nitreux (HNO2). Ce gaz, précurseurs de l'ozone troposphérique, serait produit en présence de matière organique et d'oxyde d'azote. Une nouvelle étude, parue dans la revue Nature, dévoile de nouveaux mécanismes de production de l'acide nitreux (HNO2). Ce gaz est déjà bien connu et tient une place importante dans la chimie atmosphérique et particulièrement dans la pollution à l'ozone. En effet, il possède la particularité d'interagir avec la lumière et de libérer des radicaux libres (OH-). Associés aux composés organiques volatiles (COV), ces radicaux participent à la production d'ozone troposphérique, polluants généralement urbains à l'origine des brouillards et des « pics d'ozone » présents dans la troposphère, couche la plus basse et la plus polluée de l'atmosphère. Jusqu'à maintenant l'acide nitreux était supposé se former principalement la nuit et être dégradé en radicaux libres par la lumière dès le lever du soleil. Grâce à de nouvelles techniques de mesure de ce gaz, plus sensibles, les scientifiques se sont rendus compte récemment qu'il pouvait se former également le jour avec des concentrations dépassant largement les prédictions calculées par les modèles numériques de chimie atmosphérique. Des chercheurs du Laboratoire d'application de la Chimie à l'Environnement de Villeurbanne (LACE, CNRS-UCBL) en collaboration avec l'Institut Paul Scherrer (Suisse) et l'Université de Wuppertal (Allemagne) viennent d'identifier les processus chimiques liés à cette production diurne. Leur étude a permis de démontrer que l'acide nitreux était produit par photo-réduction du dioxyde d'azote atmosphérique (NO2) à la surface de matière organique en décomposition (humus). Les résultats indiquent que le sol et d'autres surfaces contenant de l'acide humique produisent par photochimie des espèces réductrices qui réagissent sélectivement avec le dioxyde d'azote.  Le taux de formation d'acide nitreux relevé dans cette étude pourrait expliquer les concentrations élevées d'HNO2 récemment observées en journée et dont la photolyse compte pour 60% de la production de radicaux libres. Cette production d'acide nitreux pourrait influencer significativement la chimie des basses couches de la troposphère et ainsi changer notre description des mécanismes de pollution atmosphérique, ont expliqué les chercheurs européens. Pluies acides hno3 La formation des pluies acides Le dioxyde d'azote est formé dans les moteurs à combustion des voitures. La réaction chimique entre le dioxygène de l'air et le diazote de l'air a lieu à très haute température dans les moteurs des voitures. Première étape : transformation du dioxyde d'azote Le dioxyde d'azote réagit avec la pluie et la vapeur d'eau atmosphérique pour former de l'acide nitrique. dioxyde d'azote + eau -> acide nitrique + monoxyde d'azote [3NO2 + H2O -> 2HNO3 + NO] Seconde étape : mise en solution de l'acide nitrique L'atmosphère est donc chargé en acide nitrique qui se retrouve dans les pluies. Dans l'eau, cet acide (mis en solution) forme des ions hydrogène responsables de l'acidité des pluies, et des ions nitrates. acide nitrique (en solution)-> ion hydrogène + ion nitrate [HNO3 (en solution) -> H+ + NO3] Les effets des pluies acides sur l'environnement : Ces pluies acides dont le pH qui est de l'ordre de 4 peut atteindre 2. Les arbres sont particulièrement sensibles aux pluies acides. Leurs feuilles ou leurs aiguilles tombent prématurément, leurs racines deviennent clairsemées, leur croissance est ralentie et, la plupart du temps, ils finissent par mourir. Les pluies acides acidifient les lacs (le pH baisse). La faune et la flore disparaissent peu à peu : les poissons meurent ou ne se reproduisent plus. Les monuments ne sont pas épargnés : le calcaire et l'acier sont attaqués et un grand nombre de monuments sont actuellement en danger (le Parthénon à Athènes, la Tour de Londres...). L'eutrophisation est le phénomène d'asphyxie des écosystèmes aquatiques résultant de la prolifération d'algues, qui consomment tout l'oxygène nécessaire à la vie de l'écosystème. Ce phénomène résulte d'un apport trop riche de substances nutritives dans la rivière ou dans le lac concerné. Elles sont au centre de nombreux débats dans la lutte pour la protection de l’environnement. On a pris conscience des impacts importants de ces pluies dans l’ensemble des écosystèmes touchés.  En effet, elles ont de nombreux impacts négatifs sur les habitats naturels. C’est la pollution atmosphérique qui va empoisonner ces pluies et va ainsi contribuer fortement à diminuer la qualité de l’eau. Elles vont endommager la flore, la faune et même avoir un impact sur la santé de l’être humain. Une pluie normale est légèrement acide mais une pluie acide est comme son nom l’indique caractérisée par un pH plus acide, qui est inférieur à 5,6.  On dénombre deux polluants principaux à l’origine de ces pluies, les oxydes d‘azote et le dioxyde de soufre. Ils proviennent de la combustion du pétrole, du charbon, de carburants, d’engrais (oxydes d’azote) et de gaz (dioxydes de soufre). Les sources principales étant les centrales thermiques utilisant du charbon, les voitures et autres véhicules automobiles, et les fonderies de nickel et de cuivre. Les oxydes d’azote, qui ont pour formule NOx, sont des gaz très toxiques et très odorant. Ils sont le produit de réactions chimiques complexes, dans des conditions de température élevé, par l’oxydation de l’azote contenu dans l’air ou du carburant avec l’oxygène de l’air ou du carburant. Ces sources sont donc pour plus de la moitié les véhicules automobiles, mais aussi lesINSTALLATIONS de combustion comme les centrales thermiques par exemple. Le dioxyde de soufre, de formule SO2, est néfaste pour la santé humaine et pour l’ensemble de l’environnement. Il se forme lors de la combustion et du raffinage à partir du soufre présent dans le pétrole, le charbon et les minerais contenant du métal.  Par la suite, il va se dissoudre avec la vapeur d’eau, ainsi il va produire ainsi des acides et va interagire avec des particules et gaz contenus dans l’atmosphère. Tout cela va produire des sulfates et autres composés nocifs. Les pluies acides vont avoir des effets très néfastes sur ces écosystèmes. On peut parler d’eutrophisation qui est l’altération et la destruction d’un milieu aquatique résultant généralement d’un apport trop important de substances nutritives (azote pour les précipitations acides). Les pluies acides contenant de l’acide sulfurique et des acides nitriques vont donc s’introduire dans les cours d’eaux. Dans un premier temps, ces acides vont être détruits ou tamponnés par le bicarbonate ou autres éléments comme l’aluminium mais lorsque le taux de ces acides augmentent trop, le bicarbonate va diminuer et le sulfate va s’accumuler dans l’eau.  Le nitrate est quant à lui pour le moment absorber par les plantes. Il va contribuer à augmenter l’acidification quand les plantes et autres organismes qui le captaient vont commencer à diminuer. Le bicarbonate baissant, les eaux deviennent de plus en plus acides.C’est ainsi que les colonies d’algues vont voir leur diversité fortement décliner, il en est de même pour les plantes à système racinaire qui ne pourront plus se développer. Par contre les mousses benthiques vont se multiplier et les algues qui s’y fixent vont en faire de même.  Plus le pH va diminuer et plus la quantité d’invertébrés va diminuer également, ce qui va entrainer la diminution de la décomposition des matières organiques par les bactéries et favoriser le développement des mycètes qui vont maintenant assurer la décomposition. Il adviendra un bouleversement dans la chaine alimentaire (des espèces disparaissant) et donc par la suite une baisse de la productivité significative. Parliamentary Assembly Assemblée parlementaire Recommandation 1432 (1999)1 Respect du système des fuseaux horaires européens (Extrait de laGAZETTE officielle du Conseil de l’Europe - novembre 1999) 8. D’après certaines recherches et observations scientifiques récentes, ce décalage important et le déplacement des rythmes journaliers par rapport à l’heure de méridien qui en résulte sont à l’origine, dans ces pays, de certains effets qui affectent l’environnement, la santé et la condition physiologique et psychologique humaines. 9. Ils contribuent par exemple à une plus forte concentration dans l’air des oxydants photochimiques (dont l’ozone et le nitrate de péroxyacétyle), ce qui a des conséquences graves pour la santé des personnes vulnérables aux substances toxiques, mais aussi pour le patrimoine naturel et culturel. La directive2000/84/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 janvier 2001, ...

 

 

 

 

Retours de polluants de la mer à la terre

 

Les embruns peuvent être emportés à grande distance par le vent, avec les éventuels polluants ou radionucléides qu'ils peuvent contenir

Un premier retour, « actif », se fait par certains animaux (oiseaux et poissons migrateurs) qui se chargent de polluant en mer et qui les remontent dans leurs organismes vers les sources (saumons, truites de mer) ou vers la terre (laridés tels que goelands, mouettes...) ; c'est l'une des formes de la bioturbation horizontale. Les polluants sont ensuite libérés dans l'environnement via leurs excréments et/ou via leur consommation par des prédateurs (ex : ours, lynx ou humain consommant un saumon pollué) ou si l'animal meurt d'une mort naturelle via son cadavre quand il sera mangé par desnécrophages ; La consommation par l'Homme de crustacés, poissons et mammifères marins procède du même schéma, avec des risques sanitaires d'autant plus élevés que l'animal est en tête de chaine alimentaire ou qu'il est gras (certains polluants comme les PCB, Dioxines, furanes et de nombreux pesticides sont particulièrement soluble dans les graisses). Certains poissons comme les différentes espèces de saumons et d'anguilles sont à la fois gras et migrateurs amphihalins ; ils peuvent à la fois participer à la bioconcentration des polluants qu'ils portent dans la chaine alimentaire, et les transporter vers le haut des bassins-versants terrestres.

Une seconde forme de transfert de polluants de la mer vers la terre est l'envol d'embruns marins à partir de la crête des vagues vers l'atmosphère et la terre.

Certains polluants comme le mercure (seul métal à pouvoir prendre une forme vapeur à température et pression ambiante) peuvent être évaporés sous forme de molécule dans l'air et retomber loin de leurs points d'émission en dépôts secs ou humides.



 

 

Parmi les COV on trouve aussi des alcools, des aldéhydes, des cétones et des esters. On distingue parfois le méthane des COVNM (Composés Organiques Volatils Non Méthaniques) qui sont des polluants atmosphériques. Parmi les hydrocarbures, on distingue les hydrocarbures aromatiques monocycliques (benzène, toluène, éthylbenzène, xylènes) (HAM ou encore BTEX), et les hydrocarbures aromatiques polycycliques(HAP) qui sont, en général, dans l'air, liés aux particules. Les hydrocarbures sont à la fois polluants atmosphériques, polluants des eaux et des sols. Les composés organiques halogénés ou soufrés sont classés dans d'autres rubriques. Le Méthane Les sources Les sources naturelles : le méthane se forme par décomposition anaérobie de matières organiques ; les décompositions naturelles, les fermentations dans les eaux stagnantes et les forêts tropicales sont productrices de méthane ; c'est le constituant essentiel du gaz naturel ; les termites en produisent. L'estimation des émissions est difficile et varie entre 130 à 250 Mt an-1. Les océans et les eaux douces émettent environ 150 Mt an-1, les termites entre 5 et 35 Mt.an-1, les terrains humides environ 30 Mt.an-1. Le sol gelé de Sibérie, proche des régions polaires, contient une quantité importante de méthane sous forme d'hydrate solide : cela peut constituer une réserve de gaz, mais un réchauffement du sol pourrait aussi provoquer sa libération. En tant que produit naturel le méthane peut-il être considéré comme polluant ? La question est posée chez les scientifiques. Les sources anthropiques : le gaz naturel est produit lors de l'extraction et de l'exploitation des combustibles fossiles ; une mine de charbon dont l'exploitation est arrêtée continue à dégager du méthane ; les pertes lors du stockage, du transport ou de l'utilisation du gaz naturel sont difficiles à estimer ; on évalue les émissions dues au gaz et au charbon à 80 Mt.an-1 ; le brûlage de la biomasse, les rizières (120 Mt.an-1), les animaux domestiques (fermentation dans la panse des ruminants) (65 à 100 Mt.an-1), les décharges (40 Mt.an-1) sont aussi émetteurs de méthane. L'estimation des émissions anthropiques est aussi difficile que la première, elle varie entre 210 et 540 Mt an-1. Le réservoir atmosphérique de méthane est de l'ordre de 5 000 Mt. Les puits de méthane représentant environ 510 Mt. an-1, l'augmentation du méthane dans l'atmosphère s'effectue au rythme de 1 % par an soit 50 Mt/an. Sa concentration a varié entre 0,4 ppmv et 0,8 ppmv au cours des 400 000 dernières années. Son augmentation, jusqu'à 1,8 ppmv actuellement, en moins de 100 ans marque un changement rapide sans précédent. Une forte corrélation semble exister à l'échelle de la planète entre les émissions de méthane et l'accroissement de la population. Les données concernant les différents pays ne sont pas toujours accessibles. Les valeurs doivent donc être prises à titre indicatif. Pour les Etats-Unis d'Amérique elles diffèrent légèrement de celles délivrées par le gouvernement américain et qui apparaissent sur le site Internet correspondant. En 1998, les émissions de méthane, dans l'Union Européenne ont atteint 17359 kt. http://www.citepa.org Les émissions anthropiques par usage en France métropolitaine Les émissions par combustible Les émissions de méthane dues à l'utilisation de combustibles représentent en 1999, environ 12 % des émissions totales de ce gaz, les plus grands émetteurs de méthane étant les combustibles minéraux solides (CMS) et la biomasse, participant chacun pour plus d'un tiers de l'émission. http://www.groupecharbonnages.fr Les émissions par secteur d'utilisation En 1999, en France, le méthane provient principalement des activités agricoles (55 %) liées à la fermentation et aux déjections animales. La mise en décharge des déchets (27 %) constitue le second motif d'émission en importance, mais cette filière est en diminution par suite de la politique visant à développer la récupération du biogaz. Les activités liées à l'exploitation des mines de charbon et au transport ou à la distribution du gaz naturel représentent aussi des sources d'émissions significatives. Après l'arrêt de l'exploitation du charbon, en France par exemple, les émanations de gaz persistent et constituent un risque. Lors de la fermeture des mines souterraines et de l'arrêt du pompage, l'eau envahit les galeries et monte régulièrement jusqu'à un point de stabilisation fixé par la résurgence des eaux dans le milieu naturel. Si l'ennoyage des veines stoppe le dégagement de gaz de mine, la phase transitoire de remontée de l'eau peut chasser les gaz vers les orifices miniers existants, puits et galeries. Les puits et les galeries sont obturés par des bouchons étanches, et aucune sortie intempestive n'a à ce jour été constatée en France. Par ailleurs, le grisou, présent en permanence dans les veines de charbon inexploitées, reste un danger dans le cas de puits non obturés s'il n'est pas récupéré et exploité. L'évolution chimique du méthane émis Le méthane, comme d'autres hydrocarbures, est fortement impliqué comme précurseur de l'ozone. L'association des composés organiques volatils et des oxydes d'azote (NOx) conduit à la formation de "smog photo-oxydant". Une suite de réactions conduit à la formation des différents radicaux méthylés, de formaldéhyde et d'autres polluants. Les effets de l'émission du méthane sur l'environnement C'est le troisième gaz à effet de serre après l'eau et le dioxyde de carbone. Le pouvoir de réchauffement global du méthane est évalué à 23. Sa durée de vie dans l'atmosphère est de l'ordre de 10 ans. L'effet radiatif d'une molécule de méthane peut valoir de 20 à 50 fois celui de l'effet d'une molécule de gaz carbonique. Compte tenu des réactions qu'il entraîne dans l'atmosphère, il pilote la formation d'ozone. Comment diminuer les émissions de méthane ? En France, le traitement des déchets et lisiers, et leur transformation en biogaz pour une utilisation dans des réseaux de chauffage ou de production d'électricité peuvent contribuer à diminuer les émissions de méthane. La cessation progressive d'activité des gisements de charbon et le programme de remplacement des tronçons les plus vétustes du réseau gazier entraîneront aussi une diminution des émissions. On évalue à 20 % la baisse des émissions en France dans les années à venir. Les hydrocarbures non méthaniques et autres composés organiques Les sources • Les sources naturelles : les forêts de feuillus ou de conifères émettent des quantités importantes d'hydrocarbures, notamment des alcènes (isoprène, terpènes) ou des aromatiques. Les éruptions volcaniques et les feux de forêts émettent des hydrocarbures, benzène et toluène notamment. • Les sources anthropiques : les sources principales de composés organiques sont d'une manière générale les combustions, mais aussi des sources diverses : ◊ la circulation routière ; ◊ l'industrie chimique qui traite de nombreux hydrocarbures, qui sont alors polluants des sols et des eaux, par infiltration ou par ruissellement, et de l'atmosphère ; ◊ l'utilisation industrielle ou domestique de vernis, colles, peintures, dont les solvants s'évaporent au cours du séchage, s'infiltrent dans les sols et polluent les eaux ; ◊ l'évaporation ou l'infiltration dans les sols des hydrocarbures, lors du stockage des carburants dans les réservoirs ou les stations services. C'est le cas notamment des hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM) qui entrent dans la composition des carburants et qui se retrouvent dans l'atmosphère soit par évaporation soit par l'intermédiaire des gaz d'échappement ; ◊ le déversement de quantités importantes d'hydrocarbures lors des marées noires. Plusieurs hydrocarbures sont gazeux ou volatils, peu solubles dans l'eau et s'évaporent facilement, se retrouvant alors essentiellement dans l'atmosphère. Ce sont aussi des polluants des sols et des eaux. Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), classés pour les émissions atmosphériques parmi les composés organiques persistants et dont les émissions sont évaluées indépendamment des COVNM, sont souvent associés aux particules. Ils proviennent de la combustion incomplète des charbons et des fuels. Parmi les HAP on rencontre le naphtalène, le méthyle naphtalène ou le benzo[a]pyrène. Ils sont soupçonnés se former dans des proportions importantes lors de la combustion de la biomasse, qui s'effectue souvent dans des conditions mal maîtrisées, ce qui est souvent le cas, par exemple, de la combustion du bois dans les foyers ouverts. En ville les moteurs "diesel" sont une cause importante de pollution de l'air par les hydrocarbures aromatiques polycycliques. On les retrouve aussi dans les sols pollués par l'industrie chimique ou les produits pétroliers. Dans les tables de données et la littérature sur la pollution atmosphérique, les hydrocarbures non méthaniques (HCNM) et les composés organiques volatils (COV) sont confondus. Ces différents composés ne sont donc pas ici distingués, bien que les hydrocarbures ne soient pas les seules substances rencontrées parmi les composés organiques volatils comptabilisés dans les émissions atmosphériques. En effet, parmi les COVNM émis dans l'air en France métropolitaine en 1999, on trouve effectivement des hydrocarbures en proportions importantes : • des alcanes (25 % des COVNM émis dans l'atmosphère) ; • des alcènes (30 %) ; • des alcynes (2 %) ; • des aromatiques comme le benzène, des halobenzènes, des styrènes et autres aromatiques (14 %). Mais on trouve aussi : • des composés oxygénés (14 %) : aldéhydes, cétones, alcools esters et acides organiques ; • d'autres composés, non identifiés représentent le pourcentage restant. Les émissions atmosphériques de composés organiques volatils non méthaniques dans différents pays industrialisés sont indiqués à titre indicatif. Dans l'Union Européenne, la tendance est à la diminution des émissions de COVNM. Les emissions anthropiques par usage en France métropolitaine Les émissions atmosphériques par combustible En France en 1999, les émissions de composés organiques non volatils dues à l'utilisation des combustibles représentent 46 % des émissions totales de ces composés. Elles sont essentiellement dues aux produits pétroliers et à la biomasse qui représentent respectivement 19 % et 80 % des émissions produites par les combustibles. Les émissions atmosphériques par secteur d'utilisation Les émissions de composés organiques non volatils, en France, sont en diminution. Elles sont ainsi passées de 2 900 kt en 1990 à 2 200 kt en 1999, soit une diminution de 23 %. Les baisses les plus importantes concernent les secteurs de la transformation d'énergie (- 43 %) et celui des transports routiers (- 47 %). Elles traduisent les progrès obtenus dans le stockage et la distribution des hydrocarbures ainsi que l'équipement des véhicules en pots catalytiques depuis 1993. Une étude particulière a été effectuée pour l'émission des composés organiques non volatils dans l'air, dans la mesure où les sources sont nombreuses, dispersées dans de nombreux secteurs et souvent modestes. On constate alors que : • les installations de combustion des sources fixes constituent des émetteurs mineurs mis à part celles qui utilisent de la biomasse ; • les sources mobiles représentent un tiers des émissions, dont 19 % rien que pour l'échappement et 7 % pour l'évaporation. Les hydrocarbures résultent à la fois d'une combustion incomplète du carburant et de l'huile moteur et d'une transformation chimique plus ou moins complexe à partir des différents hydrocarbures présents dans les carburants et les huiles : on retrouve à l'échappement une partie des hydrocarbures contenus dans les carburants et huiles, et d'autres hydrocarbures insaturés et saturés et composés oxygénés. A cause des transformations chimiques résultant de la combustion à haute température on retrouve à l'échappement des composés qui peuvent ne pas être présents dans le carburant d'origine comme l'essence : c'est le cas du méthane, du 1-3 butadiène, du benzène ; • au total l'utilisation des combustibles fossiles et de la biomasse conduit à 42 % des émissions totales de composés organiques non volatils ; • les procédés industriels contribuent pour près de 10 % de l'ensemble des composés organiques non volatils envoyés dans l'atmosphère. Cette quantité étant partagée parmi de nombreux procédés. Parmi les composés organiques non volatils, les HAP peuvent être comptabilisés. Ils n'en représentent qu'une infime partie, puisque, en 1999, les émissions de HAP en France métropolitaine ont été de l'ordre de 2 kt, comparés aux 2 200 kt de COVNM. Ces valeurs, arrondies, donnent une idée des ordres de grandeurs. Dans ces émissions minoritaires, les trois secteurs prépondérants sont le : résidentiel/tertiaire (92 %), le transport routier (6 %) et l'agriculture / sylviculture (2 %). L'évolution des émissions dans le résidentiel/tertiaire suit d'assez près celle des conditions climatiques, traduisant ainsi le lien entre les émissions et la consommation d'énergie. On trouve aussi des HAP dans les combustibles fossiles, émis lors de la combustion incomplète des combustibles comme le pétrole, le charbon, l'essence, le fioul ou le bois. Ces hydrocarbures sont comptabilisés indépendamment des composés organiques volatils car ils sont chimiquement stables et classés comme polluants persistants. La pollution des eaux et des sols Les rejets résiduaires d'hydrocarbures étaient estimés en 1999 en France à 400 tonnes. Ceux de phénols à 62 tonnes. Ces polluants sont essentiellement rejetés par les secteurs de la transformation des métaux, du pétrole et des cokeries. Les pollutions par les essences constituent un des cas les plus importants de pollution des sols et des aquifères. Les essences comprennent plus de 200 composés identifiables. Ce sont des hydrocarbures à chaîne courte (4 à 10) et la solubilité dans l'eau de beaucoup d'entre eux n'est pas négligeable. Les hydrocarbures sont bien évidemment des polluants des mers lorsque intervient une marée noire. L'évolution chimique des hydrocarbures émis Les composés organiques volatils non méthaniques émis dans l'air sont des précurseurs de l'ozone troposphérique, l'ozone n'ayant pas de source primaire directe. Divers polluants peuvent se former comme l'acide nitrique, des aldéhydes, des cétones. La quantité d'ozone formé finalement par l'ensemble des réactions dépend en particulier du rapport COV/NOx dans l'air. Les modèles mathématiques utilisés pour comprendre le rôle des différents polluants ont montré qu'une réduction du taux d'émission des oxydes d'azote n'était pas équivalente à une réduction des émissions des composés organiques volatils. Les composés organiques volatils (COV) n'ont pas tous la même réactivité face au radical hydroxyle. Si l'on prend le méthane pour base de réactivité avec le radical hydroxyle, quelques uns des composés organiques volatils non méthaniques ont alors une réactivité qui est beaucoup plus importante. 

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