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rechauffement climatique
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7 octobre 2015

pluies acide hno3 et pollution ozone

 

 

 

Bergerac : il fait plutôt bon respirer dans la ville

Les analyses de l'Airaq concluent que l'air est de bonne qualité, la majorité du temps

La qualité de l'air est satisfaisante au vu de la dimension de la ville. (Photo archives J. S./SudOuest)

Ce n'est pas le grand air, mais on n'a rien à craindre. C'est ce que nous indiquent les résultats de l'étude de l'Airaq sur la qualité de l'air à Bergerac, tombés la semaine dernière. L'Association agréée pour la surveillance de la qualité de l'air en Aquitaine (Airaq) ne dispose pas d'appareils de mesures permanents sur ce territoire. Elle a donc posé sa station mobile - une remorque laboratoire équipée d'une tête de prélèvement d'air - sur la plaine des jeux de Picquecailloux entre le 4 avril et 16 mai (1).Pourquoi ce lieu ? Parce que l'endroit doit être représentatif de la pollution « de fond », c'est-à-dire hors de l'influence directe d'une route importante ou d'un site industriel qui brouillerait les données. L'Airaq a déterminé que la qualité de l'air à Bergerac a été bonne 77 % du temps et moyenne pour le reste. Cela s'explique par la proximité de l'océan, dont les vents marins dispersent les trois polluants analysés. À savoir l'ozone, les particules en suspension et le monoxyde d'azote (lire ci-contre).

Il faut toutefois nuancer ces bons résultats. D'abord, « la période d'analyses a été douce, explique Pierre-Yves Guernion, responsable des études à l'Airaq. En hiver et en été, les taux d'ozone auraient été plus importants même si la qualité de l'air est bonne toute l'année. » Enfin, la pluie a été abondante en avril et en mai. Or, elle lessive les polluants(pluies acides hno3). Et les nuages ont empêché le soleil de produire de l'ozone au contact des gaz automobiles. « Il suffit que la météo soit radicalement différente pour modifier les résultats », prévient le scientifique.(ce n'est pas exactement cela c'est léger,,,)

Heure du pic d'ozone

Des résultats qui restent toutefois « conformes à ce qu'on attendait sur une ville de cette taille ». C'est-à-dire plutôt bons. La quantité moyenne d'ozone captée chaque jour est de 68 microgrammes par mètre cube d'air, alors qu'il faut s'inquiéter à partir d'un taux de 180. Les oxydes d'azote, très bons indicateurs de la pollution automobile, se font aussi discrets (6.9 pour un seuil maximal fixé à 200). Tout comme les particules en suspension, produites quasiment à parts égales par l'habitat, l'agriculture, l'industrie et l'automobile, dont les taux montent à 14,6 microgrammes pour un plafond sécuritaire de 50.

En tout, sur les 43 jours étudiés, les trois quarts sont qualifiés par l'Airaq de « bons » et de « très bons », le reste est « moyen ».En général, le matin est le moment le plus pur de la journée car le soleil, et ses UV, n'a pas encore fait son effet. C'est donc l'après-midi que l'on respire le moins bien. Le pic d'ozone survient par exemple sur les coups de 17 h 30.Heure Allemande de la Déportation( Heure d'été)

C'est la première fois que ces études sont menées sur cette période, c'est pourquoi il n'est pas possible de comparer ces chiffres avec ceux de 2004, prélevés à l'automne. En revanche, les courbes montrent que Bergerac a davantage amélioré son atmosphère que Périgueux( c'est faux,,,)

 

Marmande le 06/11/2011Publié le 06/11/2012 à 06h00

Par Céline Vigouroux commentaire(s) 0

        Surveiller la qualité de l'air de nos campagnes

L'association Airaq a installé une station de mesure pour contrôler les émissions du trafic routier.

Avec ses 10 000 voitures par jour, la route de Bordeaux est l'un des axes les plus fréquentés de Marmande. C'est justement sur cette voie que l'association Airaq, chargée de surveiller la qualité de l'air en Aquitaine, a posé son « nez » pour humer l'air de la Cité de la Tomate. En septembre dernier, elle a installé sur le parking de l'Espace expo sa dernière station de proximité mobile (1).Sur le toit du petit baraquement en plastique, trois cheminées aspirent l'air toutes les minutes. Les relevés sont envoyés et analysés en temps réel par une machine de pointe. Les polluants surveillés sont uniquement ceux d'origine automobile : Les oxydes d'azotes et particules en suspensions PM 10 et PM 2,5 (des particules fines qui pénètrent profondément dans les voies respiratoires).

Du 27 mai au 8 juillet, une précampagne avait permis de dégager des premiers résultats et élir la Cité de la tomate comme zone teste au vue de l'intensité de son trafic routier.« Les mesures réalisées par la station dite "trafic" de Marmande permettent de compléter les relevés de la station "urbaine" d'Agen », précise Hélène Roche-Dallay, responsable de la communication d'Airaq. « La première mesure le niveau moyen d'exposition des Lot-et-Garonnais à la pollution aérienne et la seconde détermine ce à quoi la population est exposée près de la circulation routière. »Ensemble, ces données servent à déterminer l indice de qualité de l'air de Lot-et-Garonne. Un indice diffusé chaque jour et calculé sur une échelle de 1 à 10. Hier, avec un indice de 3, on pouvait donc respirer un grand coup sans craindre la crise d'asthme. Mais ce n'est pas le cas tous les jours.42 000 morts par an

 

 

 

 

Pour preuve, le 10 février dernier, le seuil d'alerte concernant la qualité de l'air a pour la première fois été atteint sur Agen et durant l'année 2012, sept procédures d'information-recommandation et d'alerte en cas de pollution, les fameux pics de pollution ont été déclenchés en Lot-et-Garonne, la plupart en hiver lorsque la consommation d'énergie est plus importante (chauffage, feu de cheminée, etc.).L'air de nos campagnes ne serait plus ce qu'il était ? En réalité, cette augmentation, à mettre en corrélation avec la hausse des seuils réglementaires concernait les particules fines, le 1er janvier dernier.

Mais derrière ces données, ce qu'il faut retenir, c'est un autre chiffre. En France, 42 000 décès chaque année seraient imputés à la pollution atmosphérique. Un chiffre glaçant, révélé par une étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en septembre dernier.« Ces actions de surveillance de la qualité de l'air sont une façon de sensibiliser la population aux problématiques de santé publique liées à la pollution de l'air », conclut Gérard Gouzes, le maire de Marmande.

(1)                      Airaq dispose de plusieurs stations de mesures sur l'Aquitaine dont sept de proximité automobile.

(2)                       

 

 

Indice

SO2

NO2

O3

PM10*

1

0 à 39

0 à 29

0 à 29

0 à 6

2

40 - 79

30 - 54

30 - 54

07 - 13

3

80 - 119

55 - 84

55 - 79

14 - 20

4

120 - 159

85 - 109

80 - 104

21 - 27

5

160 - 199

110 - 134

105 – 129 pas de seuil SUR 8H

28 - 34

6

200 - 249

135 - 164

130 - 149

35 - 41

7 seuil d'alerte

pour reduire les activites humaines

250 - 299

165 – 199 pas de seuil d'interdiction

150 - 179

42 - 49

8

300 - 399

200 – 274 interdit n'existe pas

180 - 209

50 - 64

9

400 - 499

275 - 399

210 - 239

65 - 79

10

>=500

>=400

>=240

>=80

 

 

 

Projet de texte informatif sur l'arrêté du 21 décembre 2011 modifiant l'arrêté du 22 juillet 2004 relatif aux indices de la qualité de l'air.

En fait les seuils 8 et 10 doivent être supprimes conformément au Droit Européen ,,,,,

Pour la protection des végétaux c'est le 3 qui doit définir l'alerte de reduire les activités humaines  les transports n'ont aucune incidence sur l'Ozone et dioxyde d'azote,,C'est une escroquerie scientifique et intellectuelle. Conclusion du G.I.E.C......

 

 

 

 

 

L'ADEME est responsable de ces crimes mais que fait le pouvoir Législatif et executif face a cet orgnisme qui tue des vies humaines et animales en toute impunité

L'OZONE est responsable de cela en Bretagne a l'Ile de Ré et sur le Canal du Midi

 

Deux chiens sont morts en une semaine en Lozère. Ces "algues bleues" prolifèrent avec la chaleur.

Après les algues vertes , les algues bleues : ces dangereuses "cyanobactéries" se propagent dans la rivière du Tarn, en Lozère. En une semaine, elles ont causé la mort de deux chiens.

Il y a quelques années, plusieurs chiens étaient déjà morts après avoir été empoisonnés par l'eau contaminée des gorges du Tarn. Après ces deux nouveaux accidents, la préfecture de Lozère lance une alerte aux propriétaires de chiens, mais aussi aux parents de jeunes enfants.

Une toxine ultra-violente

Un touriste venu de Saint Nazaire n'a pu empêcher le décès de sa jeune chienne de 4 mois, lundi à Saint-Chély-du-Tarn. Depuis les berges, il avait vu le panneau "baignade interdite aux chiens" et avait pris la précaution de ne pas laisser l'animal se baigner. "Nous avons traversé le Tarn à pied, avec notre chien dans les bras, puis on l'a posé sur la plage de galets", raconte Bernard au micro d'Europe 1. "Au bout de trois quarts d'heure, nous avons remarqué que notre chienne commençait à ne plus tenir sur ses pattes. C'est une toxine ultra-violente qui a provoqué un arrêt cardiaque."

Sur le moment, Bernard n'a pu réaliser le danger que courait sa chienne en jouant simplement avec un bâton ou un galet sur les rives : "Nous sommes en colère", explique-t-il, "car nous estimons qu'il n'y a pas assez de panneaux. Pour nous, 'interdit aux chiens', ça ne veut pas dire 'attention, votre chien peut mourir' ! "

La préfecture appelle à la prudence

Les cyanobactéries se développent dans l'eau stagnante en cas de forte chaleur. Ces "algues bleues" sont microscopiques, invisibles à l'oeil nu, mais très toxiques si l'on en ingère, par exemple en buvant de l'eau.

La préfecture de Lozère appelle depuis jeudi à la plus grande prudence dans les treize communes du département bordées par le Tarn. Elle met en garde les propriétaires de chiens, mais aussi les parents de jeunes enfants. Avec un mot d'ordre : ne pas se baigner dans les eaux stagnantes, et ne pas jouer avec les galets et les branches mouillées

Cette algues est née garce aux pluies acides et aux UV qui réchauffent l'eau L'Ozone est directement responsable de cela

Risque d'allergies ou plus grave

Les algues bleues se développent surtout l'été ou en période de fortes chaleurs, dans des eaux riches en phosphore ou azote. Elles peuvent disparaître aussi vite qu'elles sont venues. Mais les toxines peuvent rester plus longtemps dans l'eau. En cas de forte concentration, des baigneurs peuvent souffrir d'allergies (conjonctivite ou petits boutons). Si un enfant boit la tasse, il peut se retrouver avec une gastro-entérite. Des scientifiques chinois suspectent certaines cyanobactéries de causer des cancers. D'autres, qui libèrent des neurotoxines, ont des effets paralysants. Au Brésil, certaines ont même tué.

Un phénomène mondial objet de nombreux programmes de recherches, mais sur lequel le public est peu informé. « On connaît plus le problème des algues toxiques en mer dans les coquillages qu'en eau douce », dit Hélène Ducobu, chercheur au Cesac, qui a mis en place un numéro spécial (1). On peut lui signaler les plans d'eau où apparaissent « des traînées bleues vertes. Mais dans certains cas, -non observés dans le secteur de l'Agence de l'eau Adour- Garonne, les algues peuvent former des couches très épaisses. » Elle donne un conseil simple: « Si, en se baignant, on ne voit plus ses pieds, cela peut présenter des risques. »

Il en va pour les algues bleues comme pour la vache folle. Plus on cherche, plus on va trouver. Des gastro-entérites, pour lesquelles on ne va pas toujours voir le médecin, peuvent être liées à ça, mais on ne le sait pas.

A l'instar d'Hélène Ducobu, les scientifiques espèrent qu'une norme va être mise en place en Europe. Aucun pays n'en dispose. Elle « servirait de point de repère. Pour l'instant, il y a juste une recommandation de l'OMS », qui préconise un traitement particulier de l'eau potable à partir d'un micro- gramme par litre. Mais tout dépend aussi « à quelle fréquence on la boit. C'est pourquoi ces préconisations sont insuffisantes. »

Les dégâts les plus spectaculaires imputés aux pluies acides sont probablement les dommages subis par les lacs. En Scandinavie et au Canada, peu en France, les pluies sont soupçonnées être à l'origine de leur acidification. Dans les Vosges, on observe une acidification de certains ruisseaux. Cette acidification est progressive. Lorsque le pH diminue, à partir de pH 5,5 mais jusqu'à des valeurs très basses de 4,5 dans certains cas, on observe une modification de la flore et de la faune aquatique avec une raréfaction puis une disparition des poissons les plus recherchés (salmonidés). Le début de l'acidification provoque un corps plus bleu et plus clair de l'eau dû à la déposition sur les fonds des décompositions de matière organique. Tandis que le montant total de la matière vivante demeure en grande partie inchangé, la diversité des espèces diminue considérablement. Les joncs prospèrent dans les eaux douces acidifiées. La mousse 'Sphagnum Blanche' peut envahir les lacs et former un tapis vert épais sur le fond du lac à cause des eaux plus claires permettant à plus de lumière d'atteindre la mousse. Les animaux aux corps mous tels que les sangsues, les escargots et les écrevisses sont les premières victimes, souvent un des premiers signes du commencement de l'acidification. Peu d'espèces d'insecte sont très résistantes à l'acidification et les espèces telles que les mouches disparaissent même avec une acidification modérée. Cependant, les espèces telle que les larves de libellule, le coléoptère et les vers de vase peuvent développer une population anormalement grande quand il n'y plus de concurrence. Le saumon, la truite et le gardon sont particulièrement en danger de l'acidification d'eau douce, le brochet et l'anguille étant relativement résistant.L'acidification des eaux entraîne aussi une dissolution de certains métaux toxiques comme l'aluminium. Lorsque l'acidité de l'eau atteint un certain niveau les plantes et les animaux disparaissent. Seules quelques espèces particulièremen résistantes subsistent.Les oiseaux peuvent être contaminés à leur tour en particulier lorsqu'ils absorbent les minéraux toxiques en se nourissants de poissons contaminés. Même les mers sont touchées par les pluies acides comme le montre un rapport récent de la fondation pour la défense de l'environnement aux Etats Unis: les pluies acides nuisent à la faune marine sur la cote atlantique, et New York a déjà souffert de leur effet.

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